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mercredi 27 janvier 2010
mercredi 27 janvier 2010 à 21:12 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre
Ce qui me fait, malgré tout, garder encore, pour notre humanité, un faible espoir en des lendemains un peu meilleurs, ce sont ces moments étincelants où il m’arrive, à mon âge, de rencontrer "une âme soeur", quelqu’un qui, homme ou femme, d’ailleurs, au bout d’un long cheminement, après s’être libéré de tous les dogmes, de toutes les "vérités révélées", de toutes les "religions" et autres "partis politiques" peut se dire "HUMANISTE", fervent défenseur des "DROITS DE L’HOMME", sans exclusive, du droit de disposer de soi-même, du droit de penser et de dire ce que notre "RAISON reconnait pour VRAI", du droit de dire "NON !" au terrorisme qui veut le renvoyer à l’esclavage...
Je suis très heureux, car il me parait que vous êtes un de ces êtres rares.
Oui, peu importe les origines, ce qui fait des hommes des frères, c’est "le partage des mêmes valeurs".
Je ne veux cependant pas revenir sur un passé si douloureux pour conjecturer sur ce qu’il aurait convenu de faire pour réussir une union indépendante de l'Afrique institué tout en en demeurant la fille. Non, il ne faut pas gratter une plaie dont la croûte est encore fraiche... Vous en êtes d’accord, n’est-ce pas ?
Cordiale poignée de main.
impersonnelle. (psychiatrie de l'être noirs) lire la suite
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vendredi 22 janvier 2010
vendredi 22 janvier 2010 à 22:21 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre
- Extrait d'Allocution de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, prononcée à l'Université de Dakar.
...Je veux, ce soir, m'adresser à tous les Africains qui sont si différents les uns des autres, qui n'ont pas la même langue, qui n'ont pas la même religion, qui n'ont pas les mêmes coutumes, qui n'ont pas la même culture, qui n'ont pas la même histoire et qui pourtant se reconnaissent les uns les autres comme des Africains. Là réside le premier mystère de l'Afrique.
...Oui, je veux m'adresser à tous les habitants de ce continent meurtri, et, en particulier, aux jeunes, à vous qui vous êtes tant battus les uns contre les autres et souvent tant haïs, qui parfois vous combattez et vous haïssez encore mais qui pourtant vous reconnaissez comme frères, frères dans la souffrance, frères dans l'humiliation, frères dans la révolte, frères dans l'espérance, frères dans le sentiment que vous éprouvez d'une destinée commune, frères à travers cette foi mystérieuse qui vous rattache à la terre africaine, foi qui se transmet de génération en génération et que l'exil lui-même ne peut effacer.
...Il y a eu la traite négrière, il y a eu l'esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l'homme, ce fut un crime contre l'humanité toute entière.
...Et l'homme noir qui éternellement « entend de la cale monter les malédictions enchaînées, les hoquettements des mourants, le bruit de l'un d'entre eux qu'on jette à la mer ». Cet homme noir qui ne peut s'empêcher de se répéter sans fin « Et ce pays cria pendant des siècles que nous sommes des bêtes brutes ». Cet homme noir, je veux le dire ici à Dakar, a le visage de tous les hommes du monde.
...Cette souffrance de l'homme noir, je ne parle pas de l'homme au sens du sexe, je parle de l'homme au sens de l'être humain et bien sûr de la femme et de l'homme dans son acceptation générale. Cette souffrance de l'homme noir, c'est la souffrance de tous les hommes. Cette blessure ouverte dans l'âme de l'homme noir est une blessure ouverte dans l'âme de tous les hommes.
Mais nul ne peut demander aux générations d'aujourd'hui d'expier ce crime perpétré par les générations passées. Nul ne peut demander aux fils de se repentir des fautes de leurs pères.
...L'Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur. On s'est entretué en Afrique au moins autant qu'en Europe. Mais il est vrai que jadis, les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu'ils devaient penser, ce qu'ils devaient croire, ce qu'ils devaient faire. Ils ont coupé vos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Ils ont désenchanté l'Afrique. lire la suite
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vendredi 15 janvier 2010
vendredi 15 janvier 2010 à 21:19 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre
Aujourd’hui, une question se pose en France avec les incendies d’hôtels
à Paris et les émeutes de novembre. On a vu que la population noire était toujours au coeur de ces problèmes. Est-ce qu’il y a un problème d’intégration en France ?
Je pense que le problème noir n’est pas qu’un problème français, c’est un
problème global. L’identité noire se ressemble un peu partout dans le monde. En
France, il ya eu des incendies et pas mal de Noirs, jeunes ou moins jeunes, sont
morts. C’est vrai aussi que l’émotion suscitée n’a pas été à la hauteur de la
gravité des faits. Les gens ne saisissent pas ce décalage.
[Le vrai problème en France, c’est que la population noire n’a jamais revendiqué les choses, et en ce
moment justement, les gens revendiquent parce qu’il y a une génération de
Noirs conscients de ce décalage, qu’il y a un problème lié à l’Histoire]. C’est
quelque chose de nouveau et les gens ne comprennent pas, il faut leur
expliquer, car, quelque part, c’est normal qu’il ne le comprennent pas. Cette
génération de jeunes noirs, c’est son boulot d’éduquer les autres, de les
sensibiliser sur ce sujet, de leur faire comprendre que quelque chose ne va pas.
Je suis persuadé que la majorité des gens ne sait pas ce que vivent les Noirs. Si
on ne leur explique pas, les choses ne changeront pas. Depuis que le débat
s’est enclenché, les gens commencent à comprendre et les choses bougent.
Que pensez-vous du projet de loi sur l’immigration de Sarkozy, qui prévoit un durcissement pour l’entrée et le séjour des immigrés ? Il y en a qui parlent de “ migration jetable ”.
Quand on s’intéresse aux propositions de Monsieur Sarkozy, on constate qu’elles
se raprochent beaucoup de celles du FN. Il veut faire croire que les problèmes
en France, ce sont les étrangers qui les créent. Il est important de bien
comprendre l’Histoire car elle est, selon la formule consacrée, un éternel
recommencement. De tout temps, quand il y a eu des difficultés économique, on
a ressorti la problématique de l’étranger et, comme les gens méconnaissent
l’Histoire, ils se font prendre au piège. Si on regarde la réalité, les étrangers ne
créent pas de problèmes, au contraire, sans eux, la France ne pourrait pas aller
de l’avant. Certaines personnes ne sont pas conscientes de ça, pour eux,
immigration égal seulement danger. Si chaque français connaissait sa propre
histoire, il saurait que si la France a gagné la Première guerre mondiale, c’est
aussi grâce aux armées coloniales. Durant la Seconde guerre mondiale, si le
général De Gaulle a pu organiser la France libre, c’est en partant de l’Afrique.
économiquement aussi, l’immigration a eu un rôle positif : il suffit de voir qui a
reconstruit la France après la guerre. Comme toujours, c’est en jouant sur
l’ignorance des populations qu’on les manipule.
Que pouvez vous nous dire de cette accusation qui porte sur l’antisémitisme de Dieudonné. Existe-t-il un conflit entre mémoire juive et mémoire noire ?
Dieudonné, en voulant soulever la problématique de l’oubli de l’esclavage dans
la mémoire collective en France a fait une bonne chose, mais il s’est trompé
complètement en voulant mélanger ou opposer les deux mémoires. Je crois
qu’on peut parler tranquillement de l’esclavage sans parler de la mémoire des
juifs, même si historiquement la Shoah a été une sorte de réplique de
l’esclavage, du moins dans sa justification. En effet, l’esclavage s’est basé sur la
supériorité des Blancs sur les Noirs. On a voulu faire passer les Noirs pour des
sauvages afin qu’il devienne normal qu’ils soient esclaves, qu’on les exploite. Et
de même, dans l’idéologie d‘Hitler, les Juifs sont des sous-hommes. Donc
quelque part, il y a un lien. Mais seulement à ce niveau là. Ensuite, les paroles
de Dieudonné ont débouché sur des malentendus comme l’antisémitisme des
Noirs. Quand vous étudiez l’Histoire, vous constatez que les Noirs n’ont jamais
voulu exterminer les Juifs. Le système politique allemand n’était pas dirigé par
des Noirs, l’inquisition en Espagne n’était pas non plus commanditée par des
Noirs. Il est donc stupide de penser que les Noirs sont antisémites en se basant
sur le discours de Dieudonné.
Quelles sont, selon vous, les actions à mener pour combattre cette forme de racisme ?
Comme les intervenants de la conférence nous l’ont montré, le racisme anti-Noir
est donc d’abord lié à l’esclavage, et ensuite, au colonialisme. Je crois que pour
combattre ce fléau, il faut savoir d’où il vient, analyser le sujet pour trouver la
réponse. Je pense que la bonne réponse est dans la connaissance de l’Histoire,
sans laquelle on ne peut pas progresser. Cette connaissance est fondamentale
pour tous les Hommes et surtout pour la population noire qui est victime de
cette image négative dans laquelle on l’a enfermée. étant donné le caractère
intellectuel du racisme, intellectuel parce que construit par des penseurs et des
hommes de lettres, j’ai la conviction que l’éducation scolaire est cruciale pour
pouvoir mener une reflexion profonde sur la réalité du racisme anti-Noir. ce qu’il
nous faut, c’est déconstruire cette image négative qui est encore fort présente
dans l’inconscient occidental.
Combien de gens savent qu’à la base, l’Egypte antique, ce sont des Noirs ? Combien de personnes savent qu’au Soudan, il y a
de nombreuses pyramides ? L’idée, c’est que si on apprenait, avant de parler de
l’esclavage, l’histoire de l’Afrique, et que [les Noirs ont été à la base de la
civilisation égyptienne], laquelle a déteint sur la grecque, berceau de la notre,
cela aiderait les enfants noirs à se faire une idée plus valorisante de leurs
origines. D’autre part cela montre bien que l’on apprend toujours des autres.
Comment expliquez-vous le fait que les Noirs soient plus touchés par le racisme alors qu’ils sont une minorité, dans le sport comme dans la société ?
Justement, pour les Noirs, ce n’est pas une question de nombre, mais plutôt de
visibilité. Dans une foule, s’il y a un Noir, c’est lui qu’on remarque. Pour les
gens, les Noirs forment une population homogène, on dit : “ les Noirs sont
comme ça, les Noirs font comme ça, les Noirs savent ou ne savent pas faire ça !
” C’est intéressant d’observer ce qui se passe quand ces gens veulent vexer les
Noirs, ce qu’ils font comme gestes, comme bruits, et à quelle période de
l’Histoire ils se réfèrent. Et bien, vous verrez, c’est toujours la même chose,
c’est-à-dire l’utilisation de vieux clichés coloniaux et du temps de l’esclavage.
Par exemple, pour quelle raison imitent-ils les singes ? Ils pourraient faire autre
chose n’est-ce pas ? Ce n’est pas par hasard qu’ils agissent ainsi, cela fait partie
du folklore esclavagiste et colonial. lire la suite
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vendredi 15 janvier 2010 à 21:07 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre
« Je suis de père sénégalais et de mère française. Jusqu'à l'âge de 6 ans, je ne voyais pas ma couleur. J'étais un petit blanc français. Au CP, une fille, Anne-Lise, je me rappellerai toute ma vie de son nom... Je lui ai demandé une serviette, elle m'a dit : « sale noir, retourne dans ton pays ». J'ai senti la différence. J'ai vu que je n'étais pas comme eux, alors que je me considérais comme eux depuis tout petit... Depuis que je suis connu, c'est une autre discrimination... C'est de la condescendance. Un ton gentil pour eux mais complètement insultant pour moi. » Disiz La Peste.
- Aimé Césaire, poète et homme politique (7 min 30)
Le penseur martiniquais revient sur le choc des cultures latines et africaines au XVeme siècle. Il explique le racisme comme une méconnaissance, et donc une méfiance, des autres cultures. Il préfère avancer l'idée de « fraternité noire » plutôt que de « communauté noire », même s'il ne nie pas l'existence de cette dernière. Enfin, il déclare se considérer comme un homme d'Afrique avant de se considérer comme un martiniquais.
Pascal Blanchard, historien
- Gaston Kelman, écrivain français auteur de Je suis noir et je n'aime pas le manioc (16 min 30)
Gaston Kelman analyse l'intégration des communautés noires au sein de la société française. Il dénonce le système de « discrimination positive », courant dans les pays anglo-saxons, qui selon lui entraîne un assistanat de la minorité, et se montre favorable à l'idée d'identité française qui prime sur la couleur de peau. Il évoque également les clichés, censés aider à l'intégration, émis par les communautés noires et blanches. Enfin, il met en garde contre les comportements qui poussent à voir le racisme de toute part.
Le Paris noir, 1926 - 1936 (5 min 30)
Paris va être une des villes fondamentale dans l'affirmation de la « communauté noire ». Dans les années 1920, l'élite internationale politique et artistique siège dans la capitale française et va rencontrer les populations noires s'étant installées en métropole après la guerre.
La colonisation, l'Histoire et la morale (4 min 30)
L'historien se prononce sur le récent débat concernant les aspects positifs ou négatifs de la colonisation. Il considère qu'il est impossible et irresponsable de juger ce trait de l'histoire, tant les paradoxes et les ambiguïtés sont nombreux.
La représentation des Noirs et des Africains en France (36 min)
Un rappel historique sur les sociétés antillaises et africaines, des liens entre métropole et ces territoires, et l'analyse de la venue et de la présence des noirs sur le sol français.
- Entretien avec Arnaud Ngatcha
Pourquoi ce film ?
J’avais ce projet en maturation depuis un an. Après avoir lu un article du Monde sur l’esclavage, je me suis demandé comment on pouvait se positionner par rapport à cette question quand on est noir ou métis. J’ai commencé à lire des ouvrages et à me renseigner sur cette période de l’histoire qu’on ne m’avait pas enseignée à l’école. En avril 2005, Le Nouvel Observateur a consacré un dossier spécial à ce sujet, qui mettait l’accent sur la mobilisation et les revendications de la communauté noire. La question de l’esclavage est revenue sur le devant de la scène et j’ai voulu comprendre pourquoi. J’ai une part d’africanité en moi, car mon père est d’origine camerounaise. Je n’avais pas envie de faire un film historique, qui raconterait l’esclavage comme une sorte de fresque, je voulais travailler autour de la question de l’identité noire. Y-a-t-il une histoire commune aux Noirs ? Quels sont les effets de l’esclavage et de la colonisation dans la représentation des Noirs dans la société française ? Comment vit-on le fait d’être noir aujourd’hui ? lire la suite
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vendredi 15 janvier 2010 à 19:55 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre
27.11.2008
Ces Noirs qui veulent blanchir à tout prix.
Depuis quelques temps, les pouvoirs publics sont très actifs contre les marchands de produits très dangereux utilisés par certains Noirs pour blanchir leur peau. Des procès pour vente illégale de ces produits à base de corticostéroïdes (des substances qui agissent sur presque tous les organes du corps humain), sont en cours et des condamnations sévères sont prononcées.
Le problème du blanchiment de peau, hélas n’est pas que sanitaire, il est surtout social.
Il serait vain de ne pas se demander pourquoi des personnes qui connaissent parfaitement les risques encourus, passent outre.
C’est que la pression sociale du « colorisme » est encore très forte de nos jours.
L’ascenseur social n’est pas déconnecté de la couleur de la peau en France, d’où cette volonté de paraître « le plus clair possible » ou « le moins noir possible »
Je me souviens de cette jeune fille noire qui me disait n’avoir jamais entendu quoi que ce soit de positif sur les Noirs! Elle avait 20 ans.
En France, la peau sombre reste un handicap dans la société et même en matière de beauté. Or rien n’est fait contre ce phénomène. La politique de l’autruche sur les conséquences sociales et psychologiques de cette pression de couleur n’est pas digne de notre grand pays.
Il ne servirait à rien de ne stigmatiser que ces Noirs qui veulent blanchir. La question du blanchiment de peau n’interroge pas uniquement les Noirs. Cette question concerne tous nos concitoyens. Il est donc temps qu’une campagne d’information à destination de tous, soit lancée sur le sujet.
En effet si la société française dans son ensemble ne se pose pas la question de l’image des Noirs qu’elle renvoie aux Noirs et au Blancs de notre pays, alors les marchands de produits qui tuent à petit feu, ont encore de beaux jours devant eux. lire la suite
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vendredi 15 janvier 2010 à 19:07 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre
Ils sont antillais ou enfants des anciennes colonies, français ou étrangers, ils appartiennent à tous les milieux. Ce qui
les lie : la couleur de la peau. Et aussi l'expérience des préjugés et des discriminations. Le fait nouveau ? Ces Noirs
de France - 2 à 5 millions, selon les estimations - sont de plus en plus nombreux à affirmer leur identité. A revendiquer
leurs droits. Des combats du Conseil représentatif des Associations noires (Cran) à l'émergence d'une nouvelle élite
médiatique, en passant par les dérives ethnocentriques à la Dieudonné, « l'Obs » raconte l'irruption d'une « fierté noire» à la française.
Ils ne sont pas seulement pauvres, ils sont noirs, et c'est pour ça qu'ils meurent. A l'été 2005 des immeubles vétustes flambent dans Paris, on ramasse les corps calcinés d'enfants africains de France. «Ce sont des Noirs qu'on entasse
dans ces taudis et, s'ils crèvent, le pays les ignore, rage Rama Yade, huit mois plus tard.
Plus personne ne pense à eux. On a dit qu'ils étaient squatters, polygames, que c'était de leur faute!» Colère intacte - et pourtant Rama va bien,
belle et bourgeoise, et une place au coeur du pouvoir.
Rama Yade, 29 ans, est la nouvelle secrétaire nationale à la
francophonie de l'UMP, nommée par Nicolas Sarkozy au nom de la diversité. Bonne pioche. Rama joue l'affirmation identitaire dans des associations où poussent les élites des « minorités visibles » : «Tout marche au réseau et au piston.» Née au Sénégal, grandie à Colombes, elle dit qu'elle aurait pu être communiste, si elle n'avait pas rejoint l'UMP. «Quand j'étais petite, on profitait du Secours populaire.» Pas dupe d'elle-même et de son ascension : le «
système » veut du Noir, une session de rattrapage pour République sclérosée. Certains en profiteront.
Harry Roselmack à TF1, elle à l'UMP. Et pourquoi pas ? Elle a fait Sciences-Po, une brillante fonctionnaire. La considère-ton ? Rama n'a jamais oublié cet enseignant qui s'étonnait qu'elle, l'Africaine, puisse si bien comprendre l'Allemagne et
parler l'allemand...
Rama est rassurante d'ambition joyeuse, et puis déconcertante, tant la colère remonte vite :
«Quand va-t-on montrer l'Afrique autrement qu'en parlant du sida ou de la guerre? Ce qu'on dit sur nous est insupportable!»
France, voici tes Noirs. Il faut apprendre à dire ce mot. Les Noirs, plus les «immigrés africains» et nos «compatriotes antillais». Des Noirs français et qui ont mal à la France. Leur identité se forge dans le regard de l'autre.
L'autre ? «Ces gens qui touchent dans la rue les cheveux afro de mon fils, raconte l'éditrice Hortense Nouvian, fondatrice du magazine «Citéblack». Ces policiers qui contrôlent systématiquement mon frère parce qu'il a le look black. Cet autre flic qui m'arrête quand je suis au volant de ma Golf, en m'expliquant que c'est la voiture la plus volée. [Evidemment,
une Noire qui conduit une voiture a dû la piquer]!»
Petites et grandes humiliations. Réelles ou fantasmées.
Les photos terrifiantes des casseurs noirs. Un reportage sur
France-Inter où l'assassin de Sohane est décrit comme «un noiraud». Même la promotion de Roselmack, parfois
vécue comme une nouvelle vexation : «On le prend parce qu'il est noir, et juste pour ça», se fâche Lise, jeune assistante sociale dans l'Essonne, républicaine venue de Guadeloupe. Elle se raconte sans pathos. Mais se souvient
encore d'un contrôle d'identité, où elle se fit arrêter, quand ses deux copines, blanches, passaient au travers. «L'une était portugaise, l'autre, yougoslave, j'étais la seule Française, mais c'était moi qu'on interrogeait!» Elle n'en fait pas une histoire. Mais tout de même...
« La question noire explose à la figure de ce pays», affirme Patrick Lozès, militant UDF, et fondateur du Cran, ce Conseil représentatif des Associations noires, lancé l'automne dernier. L'histoire a des retournements... Le père de Lozès organisa l'indépendance du Bénin. Patrick, lui, affirme la place des Noirs dans l'ancienne mère patrie : la France, son pays. Vocation récente. En 2002, ce pharmacien centriste, en campagne législative à Paris, rencontre des électeurs noirs qui se moquent du vote, puisque cette société, disent-ils, les ignore et les exclut. C'est alors qu'il
part en guerre. Objectif : forcer la France à affronter sa question ethnique. Vaste programme. Son Cran n'a pas d'assise populaire, et rassemble des intellectuels français de tradition girondine ? «Aux Etats-Unis aussi les revendications ont d'abord été portées par des gens intégrés», affirme Pap N'Diaye, professeur à l'Ecole des Hautes
Etudes en Sciences sociales et ami de Lozès...
- Le Noir peut réussir sa vie et rester crédible.
Des cadres supérieurs, des modèles auxquels s'identifier.» Adji, 27 ans, né au Burkina Faso, est médiateur pour un organisme HLM.
Il s'est déjà vu refuser l'accès à un appartement, parce qu'une locataire s'effarait de voir un Noir derrière la porte ! Qu'y faire ? «Ne pas se lamenter.»
Il vient du 19e arrondissement, une cité qui fut de chaude réputation. Il y a plus de quinze ans la
France découvrait - déjà - une menace noire, des gangs ethniques à l'américaine, violents et violeurs... C'étaient les « Black Dragons », les « Requins vicieux ». Certains étaient de ce quartier, vers le métro Riquet. En ce temps-là, Adji
Ahoudian et ses copains étaient des «petits».
En grandissant, ils n'ont pas créé un gang, mais une association : les
Braves Garçons d'Afrique. Férus d'histoire noire, de voyages, de conférences et de féminisme... Des autodidactes positifs, aux antipodes des clichés sur les Noirs des cités...
Belle mutation ? Pas unique. A Sarcelles, près de la gare, «dans le ghetto», comme ils disent, la culture du gang a muté en économie de marché. Il y a quinze ans prospérait la redoutée « Secte Abdoulaye », où s'associaient maîtres
des rues et seigneurs des mots.
La secte est devenue le label rap Secteur Ä, celui de Stomy Bugsy et de Passi. Le
porte-parole de la secte, Kenzi, est désormais un tycoon des médias à Trace TV. Exemples à suivre. Il y en aura d'autres. Des Noirs de France. Ainsi Mamadoulamine Sonogo, 30 ans, dit K-6 depuis son enfance, homme d'affaires et modèle sarcellois.
Un géant mince, directeur adjoint d'une maison de quartier. Mais également patron d'une marque
de streetwear, qui produit en Chine et recrute ses modèles sur le bitume du 95 ! Le nom, « Thug » (« voyou », en anglais), transcende le passé de la cité : «Tout homme est unique dans le ghetto.» C'est une histoire de France. Le père de K-6 est venu de Côte d'Ivoire pour « gagner 1500 francs avant de rentrer au pays».
Il est resté plus de trente
ans. Gamin, K-6 se perdait. Et puis l'envie de travail, la chance d'un emploi-jeunes... Sa soeur est élue au conseil
municipal.
«Vous devenez blancs», lancent aux Sonogo ceux qui n'y arrivent pas. «Les Noirs qui se plaignent du racisme cherchent des excuses, lance K-6. Le racisme, cela existe. Mais moi, j'ai plutôt été aidé, comme si les gens voulaient compenser.»
C'est la vie. Riche. Ambiguë.
La France noire est une floraison de cultures et de sons, de destins et de mots, souvent
inattendus. L'Afrique recolonise la France, par en dessous, par les rythmes importés des banlieues. Ainsi le « coupédécalé » des fêtards ivoiriens - danse fétiche de Drogba après ses buts - aux origines un peu marlou : couper et décaler, c'est arnaquer et se sauver. Prends l'oseille et tire-toi... Dans les cités d'ici, et même d'ailleurs, chacun se
déhanche sur ce rythme, popularisé par Claudy Siar - Antillais de France, pape de la musique afro-caribéenne sur RFI... Et militant de la défense des Noirs, «les paillassons de la France», jusqu'au soutien à Dieudonné, «parce qu'on le ressentait comme un Noir qui se faisait lyncher», dit-il aujourd'hui. Siar a lâché Dieudonné, las de la folie de
l'homme. A 40 ans, il est désormais préposé à l'« Eurovision » avec Michel Drucker.
Lui qui manifestait contre France
2, jadis, furieux de la diffusion d'une interview de Charles Trenet expliquant que les Noirs étaient de grands enfants...
Voilà les nouvelles gueules. La France n'est plus blanche, elle est de partout. Et la négritude se construit, foisonnante.
Des sites internet - Grioo.com, Amadoo.com, Afrik.com. Des associations, des regroupements, des rivalités.
Antillais militants, défenseurs jaloux de la mémoire de l'esclavage, contre africanistes, plaidant le destin commun de tous les Noirs. Néo-Egyptiens, qui cherchent dans Cheikh Anta Diop - ce chercheur sénégalais qui affirma la négritude des
pharaons - de quoi nourrir leur fierté.
On cherche. On se fait du bien.
Un samedi après-midi, à la Cité des Sciences de la Villette, une petite foule applaudit fièrement. Un journaliste raconte comment Joséphine Baker, belle Noire venue des Etats-Unis, vola la vedette à Maurice Chevalier ! Le cadre ?
Un «hommage aux femmes» - aux femmes noires - organisé par les Braves Garçons d'Afrique. Les gars du 19e ont réuni un beau plateau. Amelia Robinson, vétéran du Mouvement des Droits civiques américain ; Marthe Moumié, veuve d'un héros de l'indépendance camerounaise, assassiné par des réseaux français ; mais aussi Rosa Amélia Plumelle-
Uribe, auteur d'un livre-brûlot, « la Férocité blanche » (Albin Michel), où elle soutient que la furie nazie était de petit calibre comparée à la haine antinoire. Etrange juxtaposition. C'est la marque de la période, indécise et curieuse.
Pas l'explosion que redoute Patrick Lozès, mais une latence. Passionnante et risquée. «On nous a caché notre histoire, explique Eddy, un des Braves Garçons, comptable de 25 ans, d'origine guadeloupéenne.
On ne nous a pas raconté
les grandes heures de l'Afrique. Alors, pourquoi croire les médias? Nous apprenons par nous-mêmes.»
C'est le revers de la médaille. Eddy est en recherche de dignité. Mais d'autres construisent la haine en tordant leurs
sources. Ainsi, la « Tribu KA », qui pousse jusqu'à l'horreur les thèses de Cheikh Anta Diop sur l'antériorité des
civilisations noires.
Ce groupuscule excommunie les «leucodermes» - les Blancs - et leurs complices. Il soutient
Dieudonné. Après la mort d'Ilan Halimi, la « Tribu » a menacé la communauté juive : «Suite à la mort du vendeur de
portables Ilan Halimi, une véritable chasse à l'homme se dessine envers Youssouf Fofana .... Que notre frère soit
coupable ou pas, nous vous prévenons que si d'aventure il vous prenait l'envie d'effleurer ne serait-ce qu'un seul des
cheveux du frère ... nous nous occuperons avec soin des papillotes de vos rabbins.»
Des imbéciles ? Mais qui menacent également les journalistes Stephen Smith et Géraldine Faes, explorateurs de la
France militante noire (1). Pap N'Diaye, coupable d'avoir défendu l'historien de l'esclavage Olivier Petré-Grenouillau
sur Grioo.com, a, lui, été insulté par des internautes. L'écrivain Gaston Kelman, qui moque l'idéologie du «black is
beautiful», est régulièrement vilipendé. «Nos forums internet sont pollués par une minorité véhémente», dit Hervé
Mbouguen, responsable de Grioo.com. Cet informaticien, ancien de Normale Sup, se désole d'être assimilé aux
radicaux.
L'extrémisme est le malheur des militants noirs pris en otages. Dieudonné - «un homme dangereux», dit
Lozès - ou le publiciste Claude Ribbe, qui est allé chercher une référence outrée aux chambres à gaz pour dénoncer
l'horreur du rétablissement de l'esclavage par Bonaparte, désespèrent les défenseurs de l'histoire. «Il y aura
forcément une représentation des Noirs en France, affirme N'Diaye. Soit nous l'emporterons, soit les extrémistes
s'imposeront. C'est une course de vitesse.»
Pap N'Diaye plaide pour sa paroisse. Aidez le Cran pour conjurer l'horreur ! Le chercheur exprime l'angoisse des «
élites » noires. Des pionniers qui se heurtent aux limites de la France. Et s'en exaspèrent, tant elles nient ce qu'euxmêmes
construisent. C'est le désarroi de Basile Boli, footballeur glorieux devenu homme d'affaires et producteur de
télévision, quand il constate l'obsédante blancheur de la télé fétiche du foot : «Canal+ vit sur les exploits de sportifs
noirs, et il n'y a pas un seul journaliste noir dans leur service des sports.» Précisons bien : Boli est tout sauf un
pleurnicheur. Mais un homme comblé, strict républicain, qui organise parfois le retour au pays de la deuxième épouse
d'un foyer polygame. Mais que vaut sa réussite si elle n'essaime rien ? Le Noir peut galérer à Sarcelles. Mais à Neuilly
il gère une solitude. C'est moins une affaire de remords que le sentiment de l'inutile.
Pascal Agboyibor a connu cette expérience. A 39 ans, il fait partie des maîtres de l'économie, associé chez Orrick,
une des grandes law firms américaines implantées à Paris. Il combat dans un monde dur et fascinant. Mais ce fils d'un
avocat et homme politique togolais n'a jamais rayé l'Afrique et les Noirs de son agenda. «Quand j'ai commencé, on
comptait les Noirs dans les cabinets d'affaires sur les doigts d'une main.» Agboyibor a créé un club, le club Kleber -
comme l'avenue chic où il habitait - où se retrouvent ses amis. Ses pairs. Africains d'origine, quelques Antillais.
Avocats et associés, jeunes, riches et brillants. Ils parlent politique, Afrique. Et diversité. Un de leurs amis, excellent
avocat dans un cabinet français, est parti au Cameroun, pays de ses ancêtres où il n'avait jamais mis les pieds,
travailler pour des Américains. A paris, il se croyait barré. «Les entreprises anglo-saxonnes ont compris l'enjeu de la
diversité, dit Pascal Agboyibor. En France, on est dans le déni. Le plafond de verre existe toujours. Il faut crever
l'abcès. Que mon milieu soit ouvert ne sauvera pas les gens en difficulté. Mais je dois travailler là où je suis...»
Logique.
- La France d'en haut, puisqu'elle échappe au malheur social, n'aurait aucune excuse de ne pas s'ouvrir.
Le club Kleber, désormais, interpelle les politiques. Dominique Strauss-Kahn a été le premier : «Si vous entrez à l'Elysée,
allez-vous enfin confier à un Noir un ministère majeur, régalien, pas un strapontin?» lui a-t-on demandé.
DSK a parlé
du manque de ressources, des rythmes propres de la politique. Triste honnêteté. Car, de fait, l'oiseau rare n'existe pas encore.
La politique française ne compte pas de Noir capable de jouer au sommet°... Ou s'interdit d'en avoir, ayant consciencieusement enfermé ceux qui aurait pu passer la barrière.
Parfois Christiane Taubira soupire sur l'étrangeté de son destin. Révélation de la présidentielle de 2002, la député de Guyane pourrait être une figure majeure de la gauche. Elle reste pourtant bloquée sur le créneau ethnique.
Sa faute,
pour avoir porté avec tant de talent la cause noire, depuis sa loi sur la traite négrière ? Christiane Taubira connaît trop son histoire, elle cite Fanon ou Césaire avec tant de talent, elle possède son Delgrès, ce colonel guadeloupéen qui en appellait aux Lumières quand les troupes de Richepance ravageaient son île pour rétablir l'esclavage...
**
«Mais je ne
fais pas que ça, dit-elle. Je travaille sur le Sud. Sur le nucléaire. Mais les médias ne me sollicitent que pour parler des
Noirs!»
En 2002, à Sarcelles, des ménagères antillaises, sollicitées par des militants socialistes, se pinceaient la peau, pour
montrer qu'elles voteraient Christiane au premier tour, cette femme qui leur ressemblait. Ce fut sa chance, son malentendu, et sa prison. Le PS, échaudé par sa performance, la soupçonne de jouer une carte ethnique pour
remettre ça en 2007. Elle jure le contraire. On ne la croit pas. «Je ne serai jamais une candidate des Noirs.
Ce n'est pas un enjeu.
La France va tout droit vers un affrontement entre les possédants, les abrités, et les barbares que l'on confine aux portes des villes.
Cela dépasse la question noire, même si ça la recoupe. On a le choix entre l'égalité, une
refonte de notre société ou la catastrophe collective.»
Si la guerre vient entre les nantis et les gueux, Christiane
Taubira a déjà choisi son camp. L'entendrait-on mieux si elle était blanche ?
(1) « Noirs et français », Editions du Panama.
- Les pères fondateurs"diasporatus"
beau mulâtre, champion d'escrime et excellent musicien, est une star avant l'heure. Ses compositions (notamment ses
Concer-tos pour violon) lui valent le surnom de Mozart noir.
- Jean-Baptiste Belley. On ne sait pas grand-chose de lui, simplement que Saint-Domingue l'a élu pendant la
Révolution à la Convention (1794) puis aux Cinq-Cents, sous le Directoire. Cela en fit le premier parlementaire noir
français. Il fut immortalisé par un célèbre portrait de Girodet.
- Toussaint Louverture (1743-1803). Esclave affranchi, devenu général révolutionnaire, il se retourne contre les
Français lorsqu'ils veulent rétablir l'esclavage. Vaincu, il mourra prisonnier au fort de Joux, dans le Doubs. Son
compagnon Dessalines poursuit son combat en proclamant l'indépendance d'Haïti en 1804.
- Béhanzin (1844-1906). Le roi du Dahomey (l'actuel Bénin) a résisté héroïquement à la colonisation de son pays par
la France. Vaincu, il est envoyé en exil, avec sa cour, en Martinique, qu'il quitte en 1906. Il meurt sur le chemin du
retour, en Algérie, avant d'avoir revu sa terre natale.
- Blaise Diagne (1872-1934). Né à Gorée, au Sénégal, il sera, en 1914, le premier député d'origine africaine à
l'Assemblée nationale. Franc-maçon, il intègre le cabinet de Clemenceau (1917) et oeuvre à l'incorporation des
Africains dans les troupes françaises. Il finira sa carrière comme sous-secrétaire d'Etat aux Colonies.
- Félix Eboué (1884-1944). Administrateur colonial d'origine guyanaise partisan de l'assimilation, il devient le premier
Noir gouverneur : à la Guadeloupe puis au Tchad. Dès le 18 juin 1940, il se rallie à de Gaulle et fait de l'Afrique-
Equatoriale le premier territoire de la France libre. Il repose au Panthéon.
- Gaston Monnerville (1897-1991). Avocat né à Cayenne (Guyane) et militant des droits de l'homme, il se consacre à
la question coloniale dès les années 1930. Sénateur de la Guyane, puis du Lot, il obtient la création des départements
d'outre-mer. Il deviendra président du Sénat (1958-1968) et membre du Conseil constitutionnel (1974-1983).
conscience noire et s'engage dans la Résistance avant d'entamer une carrière politique. Député et membre de
plusieurs gouvernements sous la IVe République, il deviendra, en 1960, le premier président du Sénégal qu'il
gouvernera jusqu'en 1980. Son oeuvre littéraire lui vaudra d'être élu à l'Académie française en 1983.
- Aimé Césaire (né en 1913). Normalien, il s'affirme, dès le début des années 1930, comme le poète inspiré et le
théoricien engagé de la « négritude », qui transcende les clivages entre Afrique et Antilles. Homme de gauche,
longtemps maire de Fort-de-France et député, il demeure le patriarche respecté des Antilles françaises. lire la suite
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mercredi 6 janvier 2010
mercredi 6 janvier 2010 à 20:11 :: __La décroissance, un choix pour l'humanité ... Les miroirs de l'ombre
Et puis merde ! dieu, cet larve putride n'aime personne à part lui, c'est pour celà qu'il a créé l'homme : un être qui lui sera soumis, qui le craindra, l'adorera, un client qu'il pourra arnaquer à loisir en lui faisant croire à un SAV où on lui remettra un produit (la vie) indestructible et infiniment meilleur que l'actuel à condition de bien vouloir subir les pires sévices, atrocités, privations, souffrances imaginables pour le mériter ! Et là, y a pas de nègre ou de blanc, de pauvre ou de riche qui tienne : on se fait tous entuber par Dieu
Et je ne crains pas de blasphémer, Dieu m'aime même si j'l'aime pas ! Si c'est pas un truc de vicelard, la religion ! Merde ! Et pendant qu'on en est à régler nos compte avec les "boss", qu'il aille aussi se faire voir chez les grecs son pote à Dieu, le Diable ! Faites chier tous les deux !
L'âme existe, les émotions existent, les désirs existent, le malheur existe, le bonheur existe, l'esprit existe, la douleur existe...etc...la liste est loin d'être exhaustive. ils croient en tout cela, mais pas à Dieu. de toute façon, croire en Dieu, cela ne profite qu'à l'homme; ne pas croire en Dieu ne nuit pas à Dieu ni ne lui profite; le seul perdant reste l'homme qui a donc intérêt en croire en Dieu (sans l'associer à personne) et l'adorer exclusivement et purement.
conclusion :
En nous dotant d'une intelligence avec la possibilité de ou ne pas en user,... c'est une preuve d'AMOUR! que nous a donné Dieu Le Créateur!...et aussi cette capacité de ne jamais remettre en question notre propre existence!...DONT IL EST LE SEUL A AVOIR DECIDE!!!!!!!!. Son amour pour nous,??? met à notre portée deux évidences: le mal et le bien....Un libre choix nous est donné, c'est encore de l'amour. Par des procédés qui n'engage que notre âme, SIMPLES POUSSIERES NOUS SOMMES NOMBREUX à défier dieu la source des essences, et à mettre sa suprématie en doute.
La source des essences nous aime davantage quand on fait le bien....Il pourrait nous anéantir lorsque l'on fait le mal. MAIS son amour nous laisse un temps de reflexion, même après l'acte (certains en abusent)....etc C'EST PARCE QU'IL NOUS AIME,... NOIRS OU AUTRES.
- Les noirs ont un cerveau beaucoup plus petit que les blancs cela explique leur faible acomplissement culturel?
Le titre de l’article vient d’une intervention d’un internaute (http://fr.answers.yahoo.com/question/index?)
7 arguments montrant que les différences entre noirs et blancs sont d'origine génétique. 1. Les deux races ont évolué indépendamment l'une de l'autre et dans des milieux différents pendant une période de cent mille ans. (Stringer, 1989; Cavalli-Sforza, 2000) Quand deux populations évoluent isolément l'une de l'autre pendant une telle période il y a des différences qui apparaissent dans tous les domaines dans lesquels il y a des possibilités de variations génétiques. La position environnementaliste extrême, postulant qu'il n'y a pas de différences intellectuelles entre deux races défie le principe général de l'évolution biologique et peut être vu comme impossible.
2. Les africains obtiennent des Q.I assez semblables dans de nombreuses localisations différentes: cela doit être considéré comme la preuve d'un fort facteur génétique.
3. Le haut niveau d'héritabilité trouvé chez des vrais jumeaux en Amérique, en Europe, au Japon et en Inde montre que l'intelligence est fortement déterminée par des facteurs génétiques.
4. Les différences de volume cranien entre caucasiens et noirs démontrent l'existence de facteurs génétiques, car l'héritabilité des volumes craniens est de 0,9 et la corrélation entre l'intelligence et les volumes craniens est de 0,4.
5. De nombreux égalitaristes ont proposé que le racisme des blancs pouvait diminuer le Q.I des noirs, mais il n'y a pas d'explication qui puisse expliquer comment le racisme pourrait diminuer le Q.I, et pourquoi alors le Q.I des africains d'Afrique noire serait il de 67 ? Si le racisme diminue l'intelligence, il est curieux que les juifs d'Amérique et d'Angleterre aient un Q.I de 108, alors qu'ils ont été exposés au racisme depuis des siècles. Le haut Q.I des juifs américains est bien connu depuis 1930.
6. Les enfants noirs adoptés par des parents blancs obtiennent les mêmes scores que la prédiction raciale. Il persiste une différence de 17 points de Q.I entre blancs et noirs élevés dans les mêmes conditions. Etre élevé par des parents adoptifs blancs n'a pas d'effet positif sur l'intelligence des noirs. Le Q.I des hybrides tombe exactement au milieu des blancs et des noirs 7. Le Q.I moyen de métisses entre deux races est exactement égal à l'intermédiaire entre le Q.I de chacune des races, de même pour le volume cranien, exactement égal à la valeur intermédiaire.
Un traité vient d'être signé par 26 prix nobel et les plus grands noms du domaine de l'intelligence ! (Flynn, Catell, Lynn, Jensen...) validant ce qui se trouve ci dessus. Dans combien de temps tout cela sera t'il connu ? Beaucoup de faibles d'esprit ne risquent t'ils pas de nier tout cela par idéologie ?
East Asians106-1416 Europeans-1001369 Southeast Asians-901332 Pacific Islanders-851317 South Asians-841293 Africans-671282 lire la suite
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